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Autres maladies pouvant ressembler au TDAH

Lorsque le médecin établit l’historique de l’enfant, il doit poser toutes les questions permettant de s’assurer que la souffrance de l’enfant est bien liée à un TDAH et non à une autre maladie. Il est en général inutile de procéder à des examens pour éliminer des problèmes organiques. Les examens complémentaires ne sont nécessaires que dans le cas où l’historique et/ou un examen physique général de l'enfant révèlent les symptômes ou les signes d’un trouble concret. Aucun examen n’est donc nécessaire de façon systématique pour le diagnostic ni pour le dépistage d’autres pathologies.

Il est indispensable d’écarter (comme nous le disions précédemment, l’historique clinique suffit généralement à le faire):

  • les problèmes sensoriels (vue, ouïe)
  • les troubles du sommeil (l’absence de sommeil réparateur à cause de convulsions, de problèmes d’apnée etc. se traduit par un comportement semblable à celui des enfants hyperactifs)
  • les troubles neurologiques, tels que l’épilepsie
  • les pathologies générales (systémiques), par exemple allergies, syndromes de malabsorption, hyperthyroïdie, syndromes génétiques, etc.

La présence de signes ou de symptômes d'affectation physique justifie une évaluation neurologique ou médicale générale et la réalisation des examens complémentaires nécessaires en fonction de la pathologie suspectée.

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